LE COQ

Publié le par Lucifiote111



           Œil  vif et bec luisant, quand le coq apparaît

            Fièrement érigé sur ses jambes de biafrais,                                

            Le poulailler s’incline, immédiatement se voute

            En sachant déjà qu’il les lui faudra toutes !

 

            Bien introduit, vautré dans la basse-cour

            L’orgueilleux mâle  parade et frime chaque jour

            En multipliant les poses et les allers-retours,

            Les grandes œillades et les déclarations d’amour.

 

            Le coq aime les regards et capture l’attention

            D’un fan club de poulettes prises de longs frissons

            Quand il arpente seul son territoire en chantant

            Très tôt dès le matin face au soleil levant.

 

            Le chant du coq agresse, il est fort et puissant

            Et très envahissant résonnera longtemps

            Dans des tas et des tas d’oreilles et de tympans

            Sans qu’il puisse hélas en être autrement.

 

            Casse-couille émérite il insiste et les brise,

            Avec sa tête à claque, sa gueule de con bien mise

            Assailli de toutes parts, distribuant les bises

            Et clins d’œil et sourires dans le but qu’elles l’élisent.

 

            Il attise les envies, les désirs et jalousies

            Quitte même à se foutre dans la merde aussi

            Mais chantera n’importe où garanti sans souci,

            Capable de s’adapter partout et à l’envie.

 

            Ken le coq, ici en quête d’une Barbie Poulette

            Jolie et bien dodue, pas trop conne et bien faite ?

            C’est une grosse foutaise car quand il est ‘parti’

            Il veut les séduire toutes même les très laides et bêtes !

 

            Viril et sexy, attirant, séduisant le coq ?

            Pas vraiment non, il est plutôt lourd et chiant,

            Pas tellement mais il est quand même assez ‘hot’

            Et passe tout son temps à faire du rentre-dedans.

 

            Il fait le beau direct et sans rien dans la hotte

            C’est hélas à peu près la seule chose qui le botte

            Avec une seule constante accumuler des mottes,

            Cramponne-toi à la tienne, ça craint pour ta culotte !


 
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